« Eh bien moi ma passion, mon drapeau, c’est le falbala ! »

 

Ou

 

« Le collant et le flottant. Je me suis toujours demandé ce qui a le plus de charme. Il y a deux écoles. Le collant, bien sûr, ça épouse les formes, et en même temps, ça les tient, ça les affermit. Mais ça manque d’imagination. Ça ne parle pas. C’est sec, laconique, c’est pète-sec. Tandis que le flottant, le flou, c’est ça qui fait rêver ! C’est bavard, c’est une improvisation continuelle, ça invite à glisser la main.»

 

 

Mr Martin, grand naïf, fétichiste et pickpocket récidiviste, provi- soirement échappé d’un hôpital psychiatrique, ne se trouve pas franchement fou. Il se voit plutôt comme un être à destin, celui de la fanfreluche, de la belle toilette, du beau linge... Ce texte, raf- finé comme de la belle lingerie nous raconte « une folie positive et rafraichissante ».

La virtuosité de l’écriture, le fond et la forme élégante et racée permet l’humour et le sourire il laisse le spectateur libre dans son étonnement, sa rêverie, sa violence ou sa tendresse

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